À propos
La catastrophe climatique n'est plus une menace lointaine, c'est une actualité.
Sommaire
Pourquoi ce site ?
Contexte
Le dérèglement climatique actuel est une conséquence de nos émissions importantes de gaz à effet de serre. Nous avons la chance de pouvoir mesurer ces émissions avec un indice simple : les kilogrammes d'équivalent CO₂.
Par exemple, 1k g de méthane équivaut à 28 kg de CO₂. Si j'achète un pack de 6 briques de lait, et que la production du lait émet 1kg de méthane (derrière le lait il y a tous les besoins des vaches) et 2 kg de CO₂ (le transport en camion), alors l'impact est de 30 kg d'équivalent CO₂. [1]
Aujourd'hui, un français en émet en moyenne environ 10 tonnes par an. Pour éviter la catastrophe climatique qui nous met tous en danger, il nous faut viser entre 2 et zéro tonnes de CO₂e par an et par personne, le plus vite possible. Pourquoi cette fourchette ? C'est selon votre tolérances à la destruction de nos conditions de vie sur cette planète.
Le drame
Mais d'où vient cet impact ? Quels gestes et achats de mon quotidien en sont responsables ? Le drame, c'est qu'il m'est aujourd'hui impossible d'obtenir une réponse fiable à cette question sans y investir des heures de recherches sur le Web. [2]
Ça sert à quelque chose 5 min de moins sous la douche ? Si je prends le train de nuit plutôt que l'avion ou ma voiture pour aller à Venise, je sauve la planète ? Une voiture électrique, ça coûte un bras, c'est vraiment mieux qu'une essence ? J'ai entendu dire qu'une recherche Google, c'est autant d'énergie que faire bouillir 1L d'eau ? Un burger au poulet plutôt qu'au steak de boeuf, c'est bien ? Et une bouteille d'eau de source par jour, c'est un détail ou pas ? Ça vaut vraiment le coup que fasse les 5 km de plus pour récupérer mon collègue en covoiturage le matin ?
L'ampleur de la tâche est telle que le problème ne sera en pratique pas résolu seulement par nos initiatives individuelles : des changements législatifs accompagneront cette prise de conscience : étiquettage obligatoire, taxe carbone, droits de douane sur les importations, etc.
Mais quelle que soit la direction politique empruntée, la première étape est d'informer ceux qui veulent savoir, et lancer le mouvement. Comment « être écolo » sans savoir qu'un vol aller-retour Paris New-York c'est dépasser d'un coup son crédit carbone annuel ?
Notons aussi que la stratégie nationale bas carbone, en cours d'élaboration à l'été 2019, ne couvre pas les importations (par exemple l'achat d'un smartphone) ni les transports internationaux (un vol Paris New-York). [3]
La solution numérique
Il s'agit donc d'exposer les chiffres comme une réponse simple, parlante, fiable à une recherche faite à l'improviste sur un mobile, au café après avoir entendu un truc à la radio, ou autour d'un verre dans un bar avec des potes. C'est l'objectif de Futureco : donner des clefs de lecture au grand public pour comprendre son impact au quotidien, au-delà des grands discours sur l'urgence climatique.
La première étape, c'est une approximation (40kg CO₂e) associé à un achat (nouveau smartphone). Ensuite, il faut toujours affiner ce chiffre avec des questions simples : est-ce un écran 4 pouces (30kg CO₂e) ou 6 pouces (60kg CO₂e). Impossible de donner un impact réaliste d'une douche, sans savoir le type de chauffage et le temps passé. C'est aussi l'occasion d'informer sur l'existence de pommeaux de douche économes.
Le périmètre, qui est en fait tout ce qu'on peut acheter depuis la France, est tellement large que cette base doit etre collaborative, à la Wikipedia : que ce soit pour poser les bonnes questions, y répondre ou seulement comprendre et améliorer légèrement une réponse. A la clef, des mini-modèles libres de l'impact carbone des gestes quotidiens.
Finalement, il faut trouver la bonne unité. Un steak de 150gr en France, c'est 2kg de CO₂e. Super, et alors ? C'est beaucoup, dois-je m'en inquiéter ? Voici quelques pistes :
- trouver un produit équivalent : telle alternative est plus écolo (poulet, steak de soja). C'est l'approche retenue par la startup d'Etat Ecoscore.
- mettre les ordres de grandeur en tête : un steak, c'est une journée de mon crédit carbone pour limiter le réchauffement à 2°. Un vol international, c'est un quart de mon crédit annuel consommé en quelques heures.
C'est cette deuxième piste que nous explorons aujourd'hui. Rejoignez-nous !.
Où en est-on ?
Ce projet, d'abord un projet personnel lancé en juin 2016, a été la base technique du site Nos Gestes Climat porté par BetaGouv et l'ADEME, et a inspiré Impact CO2, un autre site de l'ADEME. Pendant ce temps là, il s'est transformé pour proposer des calculateurs d'empreinte climat spécialisés sur les questions que se posent les français : quelle est l'empreinte du ferry ? De l'avion, d'une piscine ? Prochainement, un test global d'empreinte climat sera publié, dans une formule qui tranchera avec l'historique. Aussi dans les cartons, un calculateur de voyage écologique de nouvelle génération.
Qui est derrière ce site ?
Ce site est principalement développé par Maël THOMAS-QUILLÉVÉRÉ, développé à Rennes via un ordinateur qui va sur ses 4 ans, de l'électricité principalement nucléaire et du jus de cerveau obtenu à partir d'un régime principalement végétarien 🥞.
Pourquoi nous faire confiance ?
Tout ce qui est proposé sur futur.eco a une particularité : respecter les standards les plus élevés de conception de modèles numériques publics.
Ainsi, en plus de faire confiance à la personne à l'origine du travail, car la confiance dans une boîte noire a toujours des limites, tout ici est inspectable, documenté et reproductible. C'est extrêmement important quand il s'agit de sujet graves, comme la crise environnementale.
Mentions légales
Le site est édit par l'entreprise Menoz, que vous pouvez contacter à l'adresse c arobase kont point me. Il est hébergé sur les serveurs internationaux de la société Vercel. Si vous le consultez en France, il vous est donc servi depuis la France.
Notes de bas de page
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L'impact carbone en équivalent CO₂e n'est bien sûr pas le seul critère permettant de juger qu'une consommation est durable. Occupation des sols, utilisation de l'eau, utilisation des métaux rares... tous ces critères sont bien sûr pertinents. Réduire notre impact carbone n'en reste pas moins une condition nécessaire à un futur heureux.
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La base carbone de l'ADEME existe, mais s'adresse uniquement aux experts. On ne peut pas demander à un citoyen de créer un compte sur bilans-ges.ademe.fr, alors qu'il est avec ses amis à table et qu'il a besoin d'une réponse immédiate. Elle se concentre d'ailleurs sur les données primaires, par exemple le bilan de la combustion d'un kg de gaz naturel du réseau.
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Recommandation n° 7 du premier rapport du Haut Conseil pour le Climat, juin 2019.